Oatly l’a bien compris, les goûts et les tendances évoluent avec le temps. Entre boissons, desserts, tous à base de végétaux, ils intriguent les consommateurs. Désigné comme l’un des plus gros conditionneurs de boissons français, la Laiterie de Saint-Denis-l’Hôtel a enregistré 920 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Des substituts de lait que nous retrouverons dans toutes les grandes surfaces et une variété qui ne cesse de croitre. Les fruits de leur travail sont même, depuis mai 2021, entrés en bourse. Beaucoup d’argent pour quelques graines, soit 1,4 milliard de dollars (1,2 milliards d’euros) au moment de la cotation à Wall Street. (le monde).
L’actrice Natalie Portman ou le rappeur Jay-Z, entrés au capital en 2020. Ils ont transformé le picotin d’avoine en or sonnant et trébuchant.
Le monde
Certes, la montée frénétique des enjeux environnementaux en a motivé quelques-uns a consommé plus « green ». Cependant l’appétit des investisseurs a quelques peu baissé. La raison de son abaissement n’est autre qu’une demande trop forte de la part des clients, tous confondus. L’avoine se voit en difficulté face à son succès.
De plus, les engagements environnementaux donnent bonne conscience à la population mondiale. En effet la problématique majeure est de savoir comment nourrir une population en hausse tout en réduisant l’impact carbone de la production agricole ? Un contexte de réchauffement climatique qui donne des ailes aux secteurs du « végé ». Qu’en est-il de la santé publique ? Là encore, la France préconise de faire évoluer le mode de production agricole mais aussi les modes de consommation.
Le local prône avant le végé pour les biens de tous. La vision dans le rapport de France Stratégie pour une alimentation saine et durable commandé par l’Assemblée nationale suggère notamment des lignes d’ordre et de respect.
Réel avancé pour le climat ?
Avec un record historique de 6 dollars le boisseau à la Bourse de Chicago, il ne fait pas de doute que le végétal intrigue les consommateurs. De plus, les effets de la sécheresse mondiale n’a pas aidé les agriculteurs à suivre la demande et tenir leur engagement face à des fournisseurs sous pressions. C’est plus de 40% de récolte partie en fumée à cause d’un manque d’eau considérable au Canada. Même bataille pour les États-Unis, la suède et la Finlande. Le cours de l’avoine devenant une denrée moins disponible, le marché s’est emballé. Pour la France : coup de chance comparé à l’envergure de 2020. La production a pu croître de 20%, soit 467 000 tonnes.
Selon Jake Hanley, les analystes attendent des stocks en légère baisse, ce qui serait favorable à une montée des cours et explique la physionomie de la séance de mercredi.
(la France agricole).
