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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Interview Margot DUMONT : “Hâte d’être au Qatar, pour la Coupe du Monde 2022 !”

Picture of Thomas Dory

Thomas Dory

Étant un grand passionné de l'actualité sportive, je suis actuellement étudiant en MSc1 Management du sport à l'INSEEC Lyon, en alternance chez All In Group en tant qu'assistant chef de projet évènementiel. Membre de CSactu depuis maintenant deux ans, j'occupe le poste de journaliste et directeur de l'équipe sport. En vous souhaitant une bonne lecture !
Journaliste chez beIN SPORTS depuis bientôt 10 ans, Margot Dumont a su se faire un nom dans le milieu du football. Aujourd’hui, on retrouve la jeune femme de 31 ans sur les bords de terrain en Champions League et en L2 mais aussi sur l’antenne qatari, présidée par Yousef Al Obaidly.

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Margot Dumont

Deux journalistes de l’équipe sport de CSactu (Thomas Dory et Chloé Briffod) sont partis à la rencontre d’une des étoiles montantes du journalisme sportif français : Margot Dumont. Nous avons eu la chance de la rencontrer, le jeudi 25 novembre 2021, dans les bureaux de beIN SPORTS, à Paris (Boulogne-Billancourt).

Margot, aujourd’hui vous êtes journaliste au sein de la rédaction de football de beIN SPORTS, mais vous êtes aussi une ancienne attaquante de football professionnelle en D1 et D2 féminine. Vous travaillez sur plusieurs championnats européens (Bundesliga, Serie A, LALIGA), mais aussi sur la Ligue des Champions. Vous êtes partout, que ce soit en plateau, en bord de terrain, ou en zone mixte.

Tout d’abord, nous tenions à vous féliciter pour votre jeune carrière, déjà remplie, à seulement 31 ans !

Mais, dites-nous, comment êtes-vous devenue journaliste ? Et comment avez-vous intégré beINS SPORTS ?

« Je suis devenue journaliste en intégrant une école, mais avant d’y entrer, j’avais déjà commencé à travailler de mon côté. En créant un site internet quand j’étais adolescente. Ensuite, j’ai été démarchée par une radio lyonnaise, qui me demandait de faire des flash-infos sur l’Olympique Lyonnais (chaque semaine). J’ai aussi été pigiste pour Lyon Capitale, donc déjà avant d’entrer dans mon école, j’avais un joli petit parcours dans le milieu.

Lors de mes années dans l’école, je faisais des stages et régulièrement, ils me gardaient en tant que pigiste. Au bout de 2 ans, j’ai pu décrocher mon CDI à beIN SPORTS. C’était une consécration. 

Aujourd’hui, si je travaille dans cette chaîne TV, il faut dire que j’ai eu de la chance, mais je l’ai aussi provoqué. Ça a été le bon moment d’intégrer l’antenne, avec les bonnes personnes. J’ai été patiente. C’est comme dans tous les métiers, moi j’ai eu la bonne opportunité, et je l’ai saisi.

À l’époque, c’est Florent Houzot et Charles Biétry, qui étaient à la tête de cette chaîne et qui m’ont appelé, car j’avais déjà travaillé avec eux avant. Ils m’ont recruté pour mes diverses qualités avant tout. »

Il me semble que vos parents ne sont pas très branchés football.

Mais alors qui vous a transmis cette passion, et la volonté d’en faire votre métier ?

« Mes parents et mon grand frère ne sont pas branchés football. Ils ne se sont jamais intéressés, et je le confirme (rires). Je suis née à Lyon, à l’époque où ils gagnaient tout. Donc, oui, j’ai été prise par cette passion et cet élan qu’a amené Lyon au football français. Mes grands cousins, eux, sont de grands fans de football. Ils adoraient jouer et regarder ce sport. C’est eux qui m’ont transmis cette passion. C’est grâce à eux que j’en suis là aujourd’hui. »

Vous avez été joueuse de football en première division, dans le championnat français, mais vous avez tout sacrifié pour devenir journaliste.

Pourquoi ce choix ?

« Le choix a rapidement été pris pour ma part. Ce n’est pas simple quand tu n’arrives pas à gagner ta vie, alors que tu pratiques un sport que tu aimes plus que tout, et qui en est ton métier. Il faut que tu payes tes factures, ton loyer, mais même quand tu es joueuse de football professionnelle en D1, cela ne suffit pas. Tu ne peux pas rester dans cette situation.

Lorsque j’ai signé à beIN SPORTS, j’ai été retenu la même année dans le groupe de D1, pour jouer le championnat.

Mais lorsque j’avais signé mon CDI, j’étais la plus heureuse, car j’avais mon salaire, et c’était un graal pour moi, dans le monde du journalisme d’intégrer un diffuseur qui venait de se créer et de rafler tous les droits sportifs en France, et en Europe. Puis d’un autre côté, j’étais en D1 féminine, je commençais à jouer des matchs. Ça a toujours été mon rêve de petite fille, donc j’étais comme une dingue. J’ai eu les deux rêves d’un coup. Mais il a peut-être été là aussi le problème, et je devais faire un choix. J’ai essayé pendant 6 mois, d’additionner les deux, mais c’était impossible. J’ai explosé…

Le choix a vite été fait. Lorsqu’un club, comme le mien, joue le maintien, et que tu ne touches pas grand-chose, mais que tu dois essayer de vivre à côté, c’est assez compliqué (club d’Issy Les Moulineaux).

Ça a été le choix de la raison, mais celui de la passion aurait été de faire carrière. Aujourd’hui, je suis à beIN SPORTS, et je suis très heureuse dans ce que je fais. »

Quel est votre meilleur souvenir lié au football ?

« Mon premier match en D1. En plus, on gagne contre Toulouse (TFC), avec les tribunes pleines, à domicile. C’était une ambiance de dingue ! On n’avait pas gagné de matchs depuis un moment, nous étions sur une mauvaise série, et là, je suis titulaire d’entrée. La pression monte juste avant le match, et on gagne finalement 4-1 ou 4-2.

Ce match contre Toulouse reste mon meilleur souvenir dans ma carrière sportive. »

Quel sentiment avez-vous, en tant que fan de football, de vous retrouver entourée d’anciens grands joueurs, comme Marcel Desailly, Sonny Anderson ou encore Luis Fernandez ? 

« Nous essayons de garder une certaine distance entre nous, car il faut qu’on reste concentré sur notre métier et qu’on doit se détacher de ce côté fan/admiration. Mais après, quand on est à l’extérieur des caméras, je leur montre ce que j’ai ressenti pendant le match.

Je les admire tous autant les uns que les autres, surtout Sonny, puis Marcel qui est un ex-champion du monde. On doit quand même garder nos distances, car c’est notre job. Mais il ne faut pas que cette petite flamme s’éteigne. »

Vous avez pu rencontrer de grands joueurs, et entraîneurs, que ce soit en interview, au bord du terrain ou dans plein d’autres endroits.

Mais quelle est la personnalité qui a été le plus été sympathique, et qui vous a le plus marqué ?

« La personne avec qui je me suis le mieux entendue, c’est l’entraîneur de Nice, Christophe Galtier. Je l’ai beaucoup côtoyé, lorsqu’il était à l’AS Saint-Étienne, car j’étais souvent envoyé là-bas, pour suivre l’équipe, que ce soit en championnat, ou en coupe. Mais cela fait depuis longtemps que je le connais, depuis mes 17 ans. Nous avions une relation assez privilégiée. C’est une personne qui adore chambrer. J’ai appris énormément de choses avec lui. Les interviews étaient toujours très drôles.

Je me suis aussi très bien entendue, avec Bruno Genesio. J’avais un excellent feeling avec lui.

J’ai plus souvent accroché avec des coachs, que des joueurs. Ils sont bienveillants, super sympas. Je pense qu’ils devaient être contents de voir une femme connaître aussi bien le foot, car à l’époque, c’était que des hommes. Ils ont su presque tous me faire confiance dès le début ! »

On vous voit souvent en plateau TV, en bord de terrain, mais aussi en zone mixte, pour réaliser des interviews.

Avez-vous une préférence de poste que vous occupez ?

« Si je pouvais choisir, ce serait rester au bord du terrain. Mais ce qui me dérange aujourd’hui, c’est qu’on banalise ce rôle, qui est considéré comme ‘’facile’’, que l’on donne à la personne qui ne s’y connaît pas trop. Alors que pour moi, c’est un rôle extrêmement important. Nous devons en continu amener du contenu, que les commentateurs ne voient pas, et le téléspectateur aussi. J’aime beaucoup ce rôle-là. C’est celui que je préfère. »

Lors de la Coupe du Monde 2018, vous avez été affiliée à l’équipe nationale d’Allemagne.

Pouvez-vous nous raconter qu’elles étaient vos missions, et votre ressentie (positif et négatif) sur ce poste ?

« J’ai endossé ce rôle aussi lors de l’EURO 2016, en France. C’était une autre expérience en 2018, lors de la Coupe du Monde, car c’était dans un pays étranger, où l’on parle une autre langue que l’anglais. Mais j’ai dû faire face à des comportements déplacés et limites de supporters, à Moscou. Ces derniers me touchaient les fesses, d’autres me bandaient les yeux et m’embrassaient de force. Lorsque nous sommes sur une place où il y a du flux, et que vous attendez de passer en direct, il y en a qui en profitaient. Ce sont des moments que j’ai mal vécus, en Russie.

Cela étant, j’ai vécu une expérience incroyable, en se déplaçant tous les trois jours, en allant dans tous les stades. C’est l’une des missions qui m’a fait le plus progressé. À chaque fois, j’ai fait une Coupe du Monde, un EURO, et je franchissais un palier à chaque compétition.

Lorsqu’on est dans un pays étranger, on est livré à soi-même, donc on vit des situations qui marquent et qui font progresser.

Quand tu suis une sélection, notamment comme l’Allemagne, qui est l’une des plus grandes nations du football mondial, c’est juste sensationnel. C’est comme une grande colonie de vacances, alors que tu travailles. Là est tout le paradoxe. »

Selon vous, y a-t-il une bonne représentation, à la télévision, des femmes journalistes dans le sport, et dans le football en particulier ?

« Oui, je dirais de plus en plus, car nous voyons des femmes plus mises en avant qu’à l’époque. Aux commentaires et bords de terrain, nous en voyons très peu, et c’est vraiment dommage. Par exemple, cette année Amazon a choisi que des hommes pour commenter, alors qu’il y a aussi des femmes qui peuvent le faire. Mais bon, c’est leur stratégie.

Aujourd’hui, nous sommes encore très loin de la parité, mais j’espère qu’on y arrivera un jour. Mais avant tout, nous devons choisir des personnes compétentes pour chaque sport.

Ensuite, chez nous à beIN SPORTS, nous sommes plutôt bien représentées. C’est une chaîne qui travaille bien sûr ce sujet-là. »

Selon vous, le football féminin va-t-il dans le bon sens ? Arrivera-t-il un jour au même niveau que celui du football masculin ?

« Je ne pense pas de notre vivant. Dans les futures générations, il y aura, oui, clairement un changement de mentalité et de vision du sport et de la place de la femme dans le sport. Mais aujourd’hui, nous en sommes encore très loin. 

Il suffit de voir en D1 féminine dans quels stades nous jouons. Le public aussi, qui n’est pas toujours au rendez-vous. Les moyens qui sont mis en place sont moins développés que chez les hommes. Au niveau du budget, nous sommes à des années-lumière, et c’est triste de voir qu’il y a une telle différence. Pour le moment, nous n’y sommes pas du tout. Mais depuis 10 ans, nous progressons.

Quand je vois les audiences lors de la Coupe du Monde 2019, en France, c’est juste exceptionnel ! »

Est-ce que vous militez pour une égalité de salaires dans le football entre les femmes et les hommes ? Ou alors, vous comprenez et acceptez cet écart aujourd’hui ?

« Non ! Il faut savoir analyser et être réaliste. Elles ne brassent pas le même chiffre. Il n’y a pas le même sponsoring, ou encore la même billetterie. Il faut que ce soit proportionnel. Ce sont des mathématiques. Nous espérons que la courbe ascendante des femmes croise un jour celle des hommes, pour venir au même stade. Mais nous sommes loin d’y arriver aujourd’hui… »

Margot, vous supportez Lyon depuis toujours.

Pensez-vous que Tony Parker est-il le bon remplaçant de Jean-Michel Aulas, au poste de président de l’OL ?

« Oui, je pense que ça peut être une très bonne idée de voir, un jour, Tony Parker au poste de président de l’Olympique Lyonnais. Il est jeune et dynamique. Un grand joueur de NBA et très grand champion de notre sport français. Il a quasiment tout gagné dans sa carrière, et sait comment marche le sport de haut niveau. Il est très sollicité à Lyon, et est sous l’aile de Jean-Michel Aulas, et il apprend, avec l’un des plus grands présidents de France.

Moi, je pense qu’il fera un très bon futur président, dans l’institution lyonnaise. »

Lorsque vous aviez 14 ans, d’où vous est venue l’idée de créer un site web dédié à l’Olympique Lyonnais, alors que les réseaux sociaux d’aujourd’hui n’existaient pas encore ?

« Internet, à l’époque, était peu développé. Seulement les blogs avaient de la valeur. Au début, je voulais juste créer un site pour moi. L’idée m’est venue par passion, tout simplement, quand j’ai commencé à écrire des petits résumés et articles de matchs, sur le forum de l’OL.

Puis, je me suis dit ‘’pourquoi ne pas créer mon site personnel’’. Donc j’ai commencé à regarder des tutos sur YouTube etc. Il a bien fonctionné pendant 3-4 ans. J’avais une bonne audience, avec presque 2 000 visiteurs par jour. Une radio m’a contacté, ensuite un site qui voulait le racheter. Cela marchait très bien, nous avions une bonne communauté, j’avais même recruté des rédacteurs (volontaires).

Le but premier était de partager sa passion, puis de commencer à me lancer, pourquoi pas, dans le monde du journalisme. C’était mon brouillon, mon centre de formation à moi. »

Malheureusement, un scandale touche le football français depuis le début de la saison. Nous sommes même le « championnat de la honte », d’après les médias français européens. 

Avez-vous un avis sur le scandale de l’Olympico, en novembre dernier, entre l’OL et l’OM ?

« C’est un geste qu’on ne veut pas voir, et qu’on ne doit pas voir. On ne jette pas une bouteille sur quelqu’un. C’est un geste totalement déplacé, d’une violence inouïe. C’est dramatique et cela donne une mauvaise image de notre championnat. Il faudrait qu’on arrive à trouver des mesures drastiques pour que ce genre de geste ne se reproduise plus jamais. C’est très dommage et très triste. »

Margot, vous êtes une personne qui twitte très souvent, pour partager vos contenus liés à votre vie professionnelle.

Mais dites-nous pourquoi et comment les réseaux sociaux sont-ils devenus incontournables dans le monde de journalisme et du sport en général ? Donne-t-il une autre tournure à votre métier ?

« Les réseaux sociaux sont un nouveau volet pour tout le monde. C’est de la pure communication, qui va être vue par toutes les personnes qui vous suivent. C’est l’image que l’on transmet au grand public, donc il faut faire attention à ce que l’on publie. Elle passe, aujourd’hui, par les réseaux sociaux, et ensuite par ce qu’on retransmet à l’antenne.

Mais ce qui est dommage, c’est que c’est devenu la priorité de tout le monde. Même quand on regarde un match de football, à la TV ou même dans un stade, tout le monde est sur son téléphone et ne profite pas de l’instant présent.

J’essaye d’être prudente, mais de communiquer au maximum avec ma communauté. Je vais que très rarement donner mon avis. Cela ne sert à rien, notamment sur Twitter, car je trouve ça anti-constructif. Surtout si c’est pour se faire insulter derrière.

Je ne fais plus que de la communication, en répondant à des blagues, à des potes. Je relaie des causes., en militant souvent pour la cause féminine. »

Après le documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » de Marie Portolano, vous avez témoigné sur votre expérience en début de carrière, au micro de BFM Lyon.

Pouvez-vous nous en parler ? 

« C’était important pour moi de prendre la parole, et de faire prendre conscience aux gens qu’il se passe des choses très dramatiques, dans tous les milieux, et pas que dans le journalisme sportif. Je voulais faire part de ma petite expérience. On essaie toujours de vous nuire, notamment quand vous êtes une femme. L’homme va essayer de dégrader l’image de la femme, alors que je connais aussi bien le football que l’homme la plupart du temps.

Le problème est là. Les femmes n’ont pas souvent été considérées à leur juste valeur. Parfois, sous l’emprise d’un statut plus important que d’autres, nous sommes obligées de rendre des comptes à ces personnes, surtout quand on est jeunes et qu’on est à la recherche d’un emploi. »

Vous faites partie de l’association « femmes journalistes de sport ».

Pouvez-vous nous la présenter ?

« C’est très bien que cette association ait été créée. Si elle existait à l’époque, je me serais tournée vers ces personnes-là. Aujourd’hui, ce sont des journalistes reconnues, qui ont un certain statut, et qui peuvent faire bouger les lignes et casser les codes. Elles m’auraient aidé. C’est pour ça, qu’aujourd’hui, j’en fais partie, et je veux aider un maximum ces jeunes filles qui veulent se lancer dans ce monde, les sortir de certaines positions inconfortables.

Pour moi, c’était important, par mon expérience, de les aider et m’impliquer à 100 %. »

Cette association est-elle accessible à tous ?

« Oui, effectivement, elle est accessible à tout le monde, que tu sois lycéenne, étudiante, journaliste confirmée, pigiste, que tu as envie de te lancer là-dedans. Nous voulons aider toutes les femmes qui veulent devenir, ou sont déjà, journalistes sportives. »

Avez-vous une anecdote inédite à nous raconter ? 

« Le président Kita, du FC Nantes, a voulu me recruter pour l’équipe féminine. J’ai même passé un entretien avec lui. Il voulait que je joue pour son équipe. J’avais été sur les tablettes du FC Nantes (rires).

Ensuite, il y a eu Christian Gourcuff, qui m’a fait savoir qu’il m’appréciait beaucoup en tant que journaliste. Venant de lui, j’avais été très touché. Marcel Desailly m’avait aussi fait des éloges, au niveau de mes compétences journalistiques et de mes connaissances footballistiques.

Lorsque tu es complimentée par des personnes de ce calibre-là, c’est la plus belle des récompenses. Cela m’avait beaucoup touchée. »

Avez-vous un objectif dans votre future vie professionnelle ?

« À court terme, il y a la Coupe du Monde du Qatar 2022, qui va juste être exceptionnelle. Cela va être une expérience folle. J’ai hâte ! »

Une dernière question. Quels conseils donneriez-vous à nos jeunes, qui nous lisent, qui aimeraient faire ce métier ?

« Il faut être passionné avant tout. Je suis heureuse de me déplacer pour n’importe quel match, même pour un Dijon-Valenciennes, un lundi soir, sous 0 degré parfois. Beaucoup de jeunes veulent faire ce métier pour être connus, pour la notoriété, etc. Mais avant tout, il faut être un grand passionné. Il faut être rigoureux, mais il ne faut pas craindre d’aller vers les gens, surtout être patient. Il ne faut pas croire qu’on arrive directement en bord de terrain.

Mes conseils c’est de rester patient, de toujours avoir le sourire, et si vous suivez cette lignée, votre heure arrivera. Bonne chance à toutes et à tous ! »

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