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La fibre cotonneuse à des prix belliqueux

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Les aléas de la crise sanitaire, les changements météorologiques n’ont pas laissé le coton tranquille. La fibre naturelle végétale, est la plus importante fibre produite dans le monde. Cependant, le coton duveteux n’a pas échappé à l’inéluctable hausse de demande mais aussi de production. 

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Les aléas de la crise sanitaire, les changements météorologiques n’ont pas laissé le coton tranquille. La fibre naturelle végétale, est la plus importante fibre produite dans le monde. Cependant, le coton duveteux n’a pas échappé à l’inéluctable hausse de demande mais aussi de production. 

En effet, après la hausse du prix carburant, du gaz, voici le tour du coton. Cette année marque l’avenir belliqueux des prix de celui-ci après s’être « envolée de 54% en un an ».

D’où vient cet accroissement ?

Les répercussions de cette demande impactent notamment les grands groupes de textiles. Ils travaillent directement avec les principaux pays producteurs, comme la chine l’inde ou encore les États-Unis. Sans cet élément, la hausse du coût des vêtements est à anticiper. 

« Il a dépassé la barre symbolique du dollar la livre, soit les 453 grammes. »

France Infos

Malgré de nombreuses revendications, les problématiques prennent de l’ampleur. Notons que le premier facteur est d’ordre économique. Livre Ouvert exprime cette vision dans un dans leurs articles. Ils prennent appui sur le docteur Jonathan Kissling qui est chargé d’enseignement de l’Université de Neuchâtel.

En effet, il prône que la production de textile est conduite par une inégalité flagrante entre les pays mais aussi au sein des différents agents de la chaine. 

« Dans certains pays d’Afrique, ce sont les entreprises, dont l’État est souvent l’actionnaire majoritaire, qui distribuent la semence et les pesticides à crédit. Ce sont elles aussi qui fixent les prix du coton. Les agriculteurs sont donc tributaires des aléas météorologiques pour leur production. En conséquence, leurs revenus ne sont jamais assurés. » 

J.Kissling. 

De plus, la fast-fashion n’a jamais eu aussi grand succès qu’à notre époque. Il faut prendre en compte qu’un consommateur achète environ 20 Kilos de vêtements par an. Un poids de taille pour une petite fibre naturelle végétale. En outre, produire un kilo de coton entache notre planète. Cette douceur nécessite une surface de 17 m2 cultivable et plus de 5000 litres d’eau pour transformer sa graine en spéculation. 

Dans les pays occidentaux, les habits sont jetés avant d’avoir atteint le tiers de leur durée de vie.

LivreOuvert

La fédération européenne du textile Euratex explique cet accroissement en conséquence des multiples confinements mais aussi des problèmes d’ordre « politique ». En effet, les problèmes d’approvisionnement sont liés aux méthodes drastiques de travail forcé en Chine. 

La production du Xinjiang et les Ouïghours:

Celle-ci a été boycottée notamment grâce aux manifestations mondiales pour soutenir la cause des Ouïghours. Des accusations qui ont été niées par Pékin, laissant le marché du coton fortement inconfortable. (Le comble pour du coton…)

“C’est un véritable défi de s’approvisionner en coton, qui s’ajoute à d’autres problèmes comme le coût des transports, de l’énergie, et un manque de main-d’œuvre qualifiée”

Euratex à l’AFP.

Par ailleurs, l’environnement donne quant à lui des signaux d’alarme face à notre surconsommation. En Inde, les cultures de cotons sont infestées par la noctuelle du coton. Ce petit papillon fait de l’ombre aux producteurs ne pouvant pas récolter l’or blanc.

D’après Ouest France, la consommation en Chine devrait s’élever à 8,9 millions de tonnes. Une hausse de plus de 20% des deux dernières années.

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