Les annonces actuelles n’ont pas donné un nouvel espoir à l’économie mondiale. Bien au contraire. D’après les récentes recherches et la découverte du nouveau variant baptisé Omicron, la panique fait son retour dans les sièges des investisseurs.
Ce nouveau variant particulièrement virulent annonce une fin d’année très compliquée pour les bourses mondiales. Celles-ci ont « plongé dans le rouge de l’Asie aux États-Unis » d’après les échos. Une situation alarmante qui ne passe pas inaperçue dans les cours des actions.
De plus, le CAC 40 a lui aussi suivi le même chemin, en enregistrant la pire séance depuis le début de la crise sanitaire de mars 2020. Une baisse de 4,75%, clôturant à 6.739,73 points.
Cette chute représente tout de même l’ensemble de gains de ce mois-ci. Un coup dur pour les investisseurs mondiaux qui voient rouge à cause d’Omicron.
L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait abandonné 2,53 %, alors que le Hang Seng de Hong Kong lâchait 2,7 %.
Les échos
La stratégie de valeurs refuges
Afin de pallier les manques de visibilité sur la situation sanitaire, les investisseurs tentent une stratégie visant les valeurs dites de refuges. Certains se sont donc rabattus sur des obligations souveraines le temps de retrouver un chemin moins chaotique après les nouvelles annonces.
Cependant, il n’y a pas que les obligations à court terme qui se voient menacées. En effet, les taux longs termes ont, eux aussi, pris un coup. Le taux français a enregistré une baisse de 8 points de base, soit 0,03%. Ce nouveau variant intrigue les investisseurs notamment sur le principe de la prudence. Encore trop vague pour tous, en particulier face aux risques de ce variant et de l’immunité attribuée aux vaccins.
La tête du CAC 40 : Eurofins Scientific
Eurofins Scientific, spécialiste mondial de la bioanalyse se voient en tête de ligne d’une « aventure industrielle et boursière époustouflante ». Il a notamment été l’un des groupes européens côtés enregistrant la plus forte croissance, d’après son PDG fondateur Gilles Martin.
Certes, certains réussissent à garder le cap malgré la crise sanitaire mondiale. Cependant, la chute n’englobe pas seulement les marchés d’actions. Nous l’avons tous remarqué à la pompe à essence ces derniers temps, le pétrole fait mauvaise mine et paie les frais de retour du covid-19. Les investisseurs, quant à eux, revoient à la baisse leurs prévisions.
Le baril de brut américain (WTI) sombrait de 12 % à la clôture européenne, à 68,83 dollars, tandis que le Brent perdait plus de 10 % sous 73,3 dollars.
INSEE.FR
Le nouveau variant Omicron & le pétrole
Les craintes du nouveau variant de Covid-19 pèsent notamment sur cette liquidation. D’après Jeffrey Halley, analyste chez Oanda : Le pétrole est susceptible de trouver des vendeurs tout au long de la séance et risque d’étendre ses pertes une fois que les marchés européens et nord-américains reprendront”
L’inquiétude et l’évolution des liquidations sont les deux principaux axes de positionnements à prendre en compte pour les investisseurs. Sans compter le poids du nouveau variant sur les perceptives de demande en hydrocarbures qui engagent donc la libération d’une partie des réserves stratégiques de plusieurs consommateurs. BFM Bourse indique même la position délicate des États-Unis face au variant et aux décisions à prendre en vue de leur marché. Tout en prenant compte du nouveau variant Omicron.
La perspective d’un possible coup d’arrêt à l’économie mondiale en cas de redémarrage de la pandémie a provoqué un plongeon de plus de 10% des cours.
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