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L’exploitation de nos données : la mine d’or des grandes distributions

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De l’étudiant aux grands-parents en passant par la patronne d’entreprise et du conseiller bancaire, tous on un point commun lorsqu’ils vont faire leurs courses. La carte de fidélité.

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image de NTT “Big data“

En tant que consommateur nous ne voyons que le côté “avantageux“ de ses petites cartes, de ses points bonus ou lots à gagner. Son principe est simple: plus le client dépense, plus il bénéficie de promotions. Chaque enseigne à sa propre mine d’or de données. Nos données sont stockées, exploitées pour faire évoluer leurs ventes. Une quantité phénoménale de données concernant nos habitudes de consommation, l’âge, le sexe, l’adresse et parfois même la profession.

Quelle est l’utilité des programmes de fidélité ?

Cette explosion de programmes de fidélité et de l’e-commerce retrace l’intégralité du parcours d’achat. Un travail facilité pour les enseignes lorsque nous faisons nos achats en ligne. Nous pouvons prendre l’exemple du “roi du commerce en ligne“ qui n’est autre qu’Amazon. Un site visité chaque mois, chaque semaine par plusieurs centaines de millions d’internautes. Cette multinationale, dû à l’accroissement des flux de données mais aussi à leur analyse bien menée se voit améliorer ses performances. Comme révèlent les travaux de deux chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (Sloan Business School), Erik Brynjolfsson et Heekyung Kim, en partenariat avec Lorin Hitt, chercheur à l’université de Pennsylvanie (Wharton Business School) d’après Le Monde.

Prendre en considération ce marché de “big data“ montre de véritables résultats face à leur productivité de 5 à 6 % (Social Science Research Network 2011). 

La capacité à pouvoir non seulement collecter, stocker les informations pertinentes à leurs activités n’est pas sans le moindre efforts. En effet, la nécessité d’être équipé des nouveaux logiciels et d’experts capables de tirer parti de ces données en or montre le pouvoir de notre partage. Coup de chance pour ces grands leaders du web, les entreprises peuvent les sous-traiter à des sociétés spécialisées, qui sont de plus en plus nombreuses dans le monde entier.

Le mot d’ordre: Vigilance

Il est certain que cette mine d’or ne peut qu’entraîner un boom efficace pour chaque groupe. Cependant les données informatiques restent un défi technique et managérial. Même combat pour les autorités publiques. Leurs objectifs: exploiter la masse de données disponibles pour améliorer les services publics et mieux maîtriser les dépenses et ainsi assurer la protection des données personnelles.

La vigilance est de rigueur pour pouvoir tirer avantage de ces analyses informatiques tout en respectant les droits des consommateurs. 

Le “Big Data et l’IA“ sont notamment utiliser pour ajuster les chaînes de valeur et répondre aux exigences de l’ensemble des consommateurs. Les Échos explique que tel est l’objectif du géant Français de la distribution, Carrefour. Leur plan d’action “Carrefour 2022“  pèse déjà 2 milliards d’euros pour l’innovation numérique. Le Lab Carrefour-Google accueille 70 experts data et IT et 330 collaborateurs spécialisés dans l’expérience client digital et l’e-commerce. A noter que le partenariat avec le géant américain a été signé il y a déjà quelque temps, en juin 2018, selon Delphine Sabattier sur Les Échos.  

Impact Covid-19: le marché du “big data“ en plein essor.

Le e-commerce atteint de nouveaux records qui représente plus de 115 millards d’euros. Il est certain qu’avec la crise mondiale du Covid-19, les ventes de biens matériels sur internets ont explosé. Philippe Bertrand exprime dans LesEchos “Selon les experts, les habitudes prises perdureront. Désormais, près d’un produit sur six achetés en France l’est sur la toile. Le e-commerce n’est plus marginal“. Les preuves sont là, avec l’exemple du quatrième semestre des ventes 2020. La fermeture des commerces et les rayons non-essentiels donnent encore matière au e-commerce. Surtout durant la période de Noël qui a vu le total des ventes augmenter de 23% par rapport à celui de 2019. Un marché qui a tout de même atteint 25 milliards d’euros. Le bilan du confinement pour ces géants du net est une réelle opportunité qu’ils ont bien l’intention de monétiser et d’avantage exploiter.

Voir aussi: https://www.lebigdata.fr/big-data-impact-covid-consommationhttps://www.lebigdata.fr/big-data-impact-covid-consommation

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