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APPLE : le géant du numérique attaqué par ses concurrents

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Dans le viseur de la société, Apple est accusé “d’abus de position dominante“. Notamment par l’un de ses adversaires Spotify qui avait déjà essayé de détrôner le géant du numérique en mars 2019.

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Une plainte auprès de la commission européenne qui ne passe pas inaperçue. En effet, plusieurs enquêtes ont été ouvertes comme celle de Bruxelles, après cette fameuse plainte du diffuseur de musique il y a deux ans. Manque de chance pour Apple qui devra faire face à la commissaire européenne, Margrethe Vestager, mais aussi à l’ensemble de l’Union européenne (UE) qui a pris position face à l’abus de position dominante d’Apple, pour “évincer ses rivaux“ selon un communiqué de la commission européenne publié ce vendredi 30 avril. Une concurrence déloyale aux yeux de l’application suédoise : Spotify. 

Les pratiques dites “Anticoncurrentielles“ d’Apple

Le cofondateur et PDG de Spotify, Daniel Ek accuse “La pomme“ d’avoir introduit des règles limitantes sur le choix de l’utilisation de l’App Store. En “étouffant“ l’innovation au détriment de l’expérience de l’utilisateur et par la suite, désavantager délibérément d’autres développeurs d’applications.

Décrit comme à la fois joueur et arbitre, Apple donne le rythme en exigeant une taxe de 30% sur les achats sur le système d’Apple tout en prenant compte de la mise à niveau du service gratuit vers un service premium. Certes, le membre du GAFAM explique qu’il est nécessaire de faire des choix pour continuer à perdurer. “Ne pas négliger son évolution même quand on est le leader mondial“, explique Tim Cook dans un communiqué. 

Dans cette affaire, le comportement d’Apple n’est pas au goût de tous. Notamment sur ses tentatives pour bloquer certaines mises à jour de Spotify sur l’ensemble de l’application. La position de l’application suédoise est toutefois soutenue par d’autres entreprises qui elles aussi, se sentent piégées par les règles de l’App Store. Un collectif les rassemble et porte le nom de “Coalition for App Fairness“. Au niveau français, plusieurs entreprises ont suivi les procédures de plaintes de très près pour se mettre aussi dans le coup. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et de l’Autorité de la concurrence voit les demandes se multiplier contre l’entreprise américaine. 

Des “gatekeepers“ qui font la loi

Ces fameux gardiens des portes du monde numérique, sont explicitement visés dans le “projet européen de réglementation des plates-formes Digital Market Act“, explique Le monde. En effet, une discipline non négligeable afin d’interdire le favoritisme sur ses plateformes internationales. Le but était de contrer les inégalités et la mise en avant de leurs propres services et leurs propres promotions d’offres. Les débats sont animés non seulement dû aux limitations techniques imposées par l’App Store, mais aussi à cause d’oppressants reproches : “ d’être à la fois distributeur et concurrent de son service“. Une situation qui s’envenime dans le monde du streaming musical, donnant lieu à des réprimandes juridiques et sociales.  

Une pesante remontrance pour la multinationale. 

Concrètement, ces reproches sont pleinement justifiés. Le groupe américain utilise son pouvoir de leader du marché pour la gestion de “permissions“ aux développeurs, d’informer les utilisateurs qu’ils disposent d’autres moyens d’achat, qui sont parfois plus avantageux en dehors des applications. C’est encore là un sujet qui fâche. D’après les démocrates des États-Unis, dans le cadre de l’élection présidentielle américaine de 2020, il a été considéré comme un point à redresser au plus vite. Imposer une commission de 30 % sur les abonnements payants, puis 15 % dans un second temps, alors que Apple en est exonéré… 

« Si nous payions cette taxe, cela nous obligerait à gonfler artificiellement le prix de notre abonnement Premium bien au-dessus du prix d’Apple Music. Et pour que nos prix restent concurrentiels pour nos clients, nous ne pouvons pas le faire.»

affirme Daniel Ek, le PDG de Spotify

Apple réagis tant bien que mal à ces attaques : « Le cœur de cette affaire est la demande de Spotify de pouvoir faire de la publicité pour des offres hors application à partir de leur propre application iOS, une pratique qui n’est autorisée dans aucun des “stores” du monde. Une fois encore, ils veulent bénéficier de tous les avantages de l’App Store, mais ne considèrent pas devoir payer quoi que ce soit en contrepartie ».

 Pour la marque à la pomme, la différence est là. L’argument de la commission en faveur de Spotify ne prend pas en compte les droits d’une entreprise à créer, ni même à “l’autorisation du partage de son espace“. Une pratique qui est en vigueur dans chaque magasin de distribution qui ne paye pas la place de leurs produits dans leurs rayons et ainsi de suite. Aucune différence pour Apple qui explique la situation en prenant l’exemple des marques de distributeurs en supermarché et estime que ce n’est qu’un “artifice“ dans leur comptabilité.

Plus d’informations sur: https://www.challenges.fr/high-tech/musique-en-ligne-saisie-par-spotify-l-ue-accuse-apple-d-abus-de-position-dominante_762835 ou https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/musique-en-ligne-l-ue-accuse-apple-d-abus-de-position-dominante_2149911.html

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