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Sommet sur le climat : du changement prometteur pour un avenir meilleur

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Dans le cadre de la journée internationale de la terre, des dirigeants de puissances mondiales se sont réunis afin d’échanger au sujet de l’urgence climatique.

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Hier a eu lieu le sommet sur le climat organisé par Joe Biden, le président des États-Unis. Le pays fait son retour au sein des accords de Paris, auquel le pays, s’était retiré sous la gouvernance de Donald Trump. Au programme discussion autour du changement climatique, que faire pour contrer les dégâts déjà causés. Lors des accords de Paris en 2015, plus de 200 pays se sont engagés à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour les experts, les moyens mis en place ne sont pas suffisants.

  • Les États-Unis au cœur du projet

Étant le deuxième pays émetteur mondial, les États-Unis sont au cœur du débat. En prenant la parole, Joe Biden s’est engagé à préserver l’intégrité de 30 % des terres et des eaux fédérales d’ici 2030, afin de lutter contre la perte de la biodiversité. Près d’un quart des émissions de dioxyde de carbone aux États-Unis proviennent d’énergies produites sur des terrains fédéraux. Ce qui ne va pas plaire à un grand nombre d’Américains. Ceux-ci les exploitent en tant que concessions pétrolières, gazières ou même l’extraction de charbon. Les pertes financières engendrées atteindront environ 11,7 milliards de dollars de revenus pour le gouvernement. Pour venir en aide aux zones dépendantes économiquement des énergies fossiles, le gouvernement va soutenir les populations affectées par la crise climatique.

Avec cette mesure, le président américain se rapproche de manière concrète de l’objectif qu’il a fixé d’abandonner progressivement les énergies fossiles, et d’une neutralité carbone dans le secteur énergétique d’ici à 2035 et dans l’ensemble de l’économie d’ici à 2050.

  • Les autres régions aussi impliquées dans le projet :

L’union européenne est considérée comme étant à la troisième position dans le classement des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. L’objectif fixé est de réduire ses émissions de CO2 d’au moins 40% d’ici 2030 en se basant sur les données de 1990. Pour cela, des politiques vont être en place pour contrôler les entreprises qui ont des taux d’émission trop élevés. Comme un durcissement de la convention citoyenne pour le climat, ainsi que le bilan carbone. En France, des taxes ont vu le jour il y a quelques années sur les véhicules les plus polluants. Cette taxe écologique touche toute la population est pourrait quant à elle être augmentée. 

L’Inde est aussi un pays qui a son rôle à jouer dans cette transition écologique. Le pays va devenir le pays le plus peuplé de la planète d’ici au milieu de la décennie. Certains chercheurs pensent que les efforts déployés contre le changement climatique au niveau mondial sont réduits à néant si l’Inde n’y contribue pas de façon significative. Néanmoins, à ce jour les dirigeants n’ont pas encore donné d’information quant à leurs initiatives.

La Russie étant le cinquième plus gros émetteur mondial et producteur majeur d’hydrocarbures, a repris ses précédents engagements de parvenir en 2030 à 70% du niveau des émissions de 1990. Cela va demander d’adapter l’agriculture, l’industrie, le logement et les services communaux, toute l’infrastructure du pays. Ce qui pourrait engendrer des coûts importants de remises à niveau de ces activités.

  • Conséquences indirectes ayant un impact économique :

La température moyenne à la surface du globe a été supérieure l’an dernier de 1,2°C par rapport à l’année précédente. La décennie 2011-2020 a été la plus chaude jamais enregistrée. Les activités réalisées par les hommes sont à l’origine de cette augmentation. Ce qui va ensuite augmenter le nombre et l’intensité des phénomènes extrêmes : inondations, sécheresses, cyclones tropicaux, incendies et ouragans. Plus largement, plus de 50 millions de personnes ont été frappées en 2020 par des catastrophes liées au climat.

Cela a donc engendré des dépenses pour les États qui n’étaient pas prévues. Pour les incendies et les inondations, la mise en place d’un grand nombre de secouristes et de moyens matériels (l’évacuation des sinistrés avion, hélicoptère). Sans compter, la reconstruction des lieux brûlés et des indemnisations de la population. Quant aux cyclones et ouragans, les coûts de la reconstruction de l’ensemble des dégâts causés par ces évènement.

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